La chaine - Adrien Mckinty
Editions Mazarine
393 pages
VICTIMES. SURVIVANTS. RAVISSEURS. CRIMINELS.
VOUS SEREZ TOUT CELA À LA FOIS.
Le téléphone sonne. Un inconnu a kidnappé votre enfant.
Pour qu’il soit libéré, vous devez enlever l’enfant de quelqu’un d’autre.
Votre enfant sera relâché quand les parents de votre victime auront à leur tour enlevé un enfant.
Si un chaînon manque : votre enfant sera tué.
VOUS FAITES DÉSORMAIS PARTIE DE LA CHAINE.
VOUS N’ÊTES PAS LES PREMIERS.
VOUS NE SEREZ CERTAINEMENT PAS LES DERNIERS.
Dès les premières lignes c'est un engrenage, on n'a pas de répit, tout s'enchaîne très rapidement, les chapitres sont courts et c'est super entraînant, on rentre dans la spirale de la chaîne avec ce scénario super original.
L'auteur a eu une idée de génie en rendant les victimes, bourreaux à leur tour. C'est vraiment tordu, machiavélique et diabolique.
L'écriture est prenante, angoissante et palpitante. C'est vif et je ne me suis pas ennuyée. J'ai adoré la première partie dans laquelle se déroule l'intrigue principale de la chaîne, concernant la deuxième partie je l'ai trouvé un peu moins haletante, je pense que c'est lié au fait que nous avons un peu de temps pour reprendre légèrement notre souffle avant de répartir sur les dernières pages où tout s'accélère.
J'ai été touchée par la souffrance qu'à pu éprouver notre héroïne de l'histoire Rachel, face à cette spirale infernale dans laquelle elle se retrouve, elle a eu beaucoup de force et de courage.
Malgré quelques petites fausses notes sur des scènes peu crédibles et un dénouement que j'ai vu arriver, ce thriller a été une bonne surprise tout de même !
Alors, jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour sauver votre enfant ?
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"George Orwell se trompait. Dans le futur, ce ne sera pas l’État qui aura l’œil sur chaque individu avec de gros systèmes de surveillance. Les gens se chargeront de ça eux-mêmes. Ils mâcheront le travail à l’État en mettant sans cesse en ligne les lieux où ils se trouvent, leurs centres d’intérêt, leurs goûts culinaires, leurs restaurants préférés, leurs idées politiques et leurs loisirs. Tout ça sur Facebook, Twitter, Instagram et les autres réseaux sociaux. Nous sommes notre propre police politique."
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